Les voitures connectées apportent confort et innovation, mais elles posent une question peu évoquée : leur empreinte carbone numérique. Chaque écran tactile, chaque système embarqué, chaque échange de données avec le cloud génère une consommation énergétique importante.
Selon des études récentes, un véhicule connecté peut échanger plusieurs gigaoctets de données par jour : navigation GPS en temps réel, mises à jour logicielles, streaming multimédia, capteurs de conduite assistée. Tout cela repose sur des data centers qui consomment énormément d’électricité et d’eau pour leur refroidissement.
Ce phénomène entraîne une pollution numérique invisible mais bien réelle. La multiplication des voitures intelligentes pourrait aggraver cette empreinte, à moins que des solutions ne soient mises en place.
Les pistes incluent l’optimisation logicielle pour réduire la quantité de données échangées, le recours à des serveurs alimentés en énergies renouvelables, et la mise en place de protocoles allégés pour les communications embarquées.
Ainsi, la mobilité connectée devra s’accompagner d’une sobriété numérique pour rester alignée avec les objectifs de durabilité environnementale.












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