Un SUV russe très familier : le retour d’un design connu
Les derniers SUV russes mis sur le marché rappellent fortement le Dacia Duster, jusqu’à susciter des débats sur la propriété intellectuelle. Leur silhouette, leur garde au sol élevée et la ligne de toit sont presque identiques au célèbre modèle de la marque roumaine.
La fabrication de ces modèles s’inscrit dans une volonté stratégique de relancer l’industrie automobile locale après les sanctions internationales. En l’absence de nombreux constructeurs occidentaux, les ingénieurs russes ont repris des châssis et plateformes existants, souvent issus de partenariats passés.
Motorisation revisitée : le cœur du changement
Si l’extérieur ressemble fortement à celui du Duster, la motorisation est différente. Ces SUV embarquent désormais des moteurs issus de productions locales ou sino-russes, principalement des blocs essence atmosphériques ou turbo. Les versions diesel ont été abandonnées au profit de blocs plus simples à entretenir.
Les performances annoncées restent modestes, avec une priorité donnée à la fiabilité et à la facilité de réparation, un point essentiel dans les zones rurales russes. Le système de transmission 4×4 reste également une option disponible, renforçant leur positionnement tout-terrain.
Un pari sur la continuité et l’autonomie industrielle
La production de ces SUV reflète une double stratégie : combler le vide laissé par les constructeurs européens et maintenir une gamme populaire sans réinventer le produit. Les choix esthétiques et techniques sont directement inspirés de la réussite du Duster, un des SUV les plus vendus en Russie avant le retrait de Renault.
Le modèle conserve un format accessible, avec peu d’électronique embarquée et un prix ciblé bien en dessous de celui des SUV importés. Ce positionnement permet de relancer une offre de masse tout en s’alignant sur les goûts du public local.
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